Comment relier deux domaines de connaissance aussi fondamentalement différents que peuvent l’être ceux des Anges et de l’astrologie. La voix des anges essentiellement « intérieure », « inspirée » ou « révélée, » et l’astrologie, qui, sans être encore officiellement reconnue, s’affirment davantage chaque jour comme une science ? Est-ce possible ?
Il serait si simple de répondre en s’appuyant sur la Kabbale qui nous décrit clairement les liens entre l’astrologie et les Anges, véritables canaux de l’énergie divine .
D’autant que les quatre axes principaux des missions incombant à l’Homme, le Feu, la Terre, l’Air et l’Eau, rappellent irrésistiblement les fonctions ou attributions des Trois plus grandes figures Angéliques des traditions monothéistes, Michel – Michaël pour les Hébreux et Mika’il pour l’Islam – Gabriel – Jibril pour l’Islam – et Raphaël – d’Izraïl pour les Hébreux. Des Anges et des signes qui sont donc à classer selon les éléments.
Agents de circulation du Souffle, ils doivent aider à la création de nouveaux liens entre toutes les entités vivantes, qu’elles soient physiques – homme, animal et végétal – ou intellectuelles – cultures, cadres sociaux et connaissances.
Doués d’une formidable aptitude au mouvement intellectuel ou physique – légèreté, rapidité, adaptation, ouverture d’esprit – ces signes doivent cependant résister à l’envie de vivre une agitation perpétuelle et s’efforcer de rassembler ces courants d’air intérieurs en un véritable souffle…
L’aide de « Celui qui annonce la Parole, » ou « Homme de Dieu, » Gabriel – Jibril – ou de ses Anges, peut grandement les aider à se protéger du froid qui menacerait un air dépourvu du Feu de l’esprit et de l’Amour.
Littéralement – et mystérieusement – faits de passé, ou d’histoire, ces trois signes sont pourtant le Contenant, le Vase, le Moule de toute nouvelle vie. Leur mission est donc de se rendre aussi purs et aussi féconds que possible. Et cette épreuve n’est pas des moindres… Car de goutte d’eau individuelle et chargée d’une mémoire personnelle, le signe d’eau doit accepter de se perdre de se fondre dans la mer. Il n’est donc fait ni pour juger, ni pour déterminer, ni pour se battre, mais pour nourrir – l’âme, le corps ou l’esprit – s’ouvrir et Accepter.
Ses capacités naturelles sont bien sûr en rapport avec cette mission. Il ne supporte instinctivement ni la destruction – même celle des choses les plus anciennes – ni les conflits. Car, en lui, quelque chose ne veut qu’être et sentir. Mais l’épreuve, comme pour les autres, est dans l’exagération de ses qualités initiales, c’est-à-dire la lâcheté, l’hypocrisie, l’envie de s’endormir, ou le désir excessif de protéger le fragile ou le passé.
Les dons naturels des signes de feu, joie naturelle, simplicité et clarté, font d’eux des combattants potentiels pour le compte de l’Ange Michaël. Mais attention, si leur mission est de réchauffer, d’éclairer et d’ouvrir d’instinct la voie à un futur plus lumineux, elle n’est en aucun cas de céder à la violence naturelle de ce feu qui les anime.
Le signe de feu doit donc tenter de vaincre cette violence, la transformer en Joie et en puissance d’action. Enfin, le feu ayant besoin d’action et donc d’un champ d’action, il doit éviter, sous peine de s’autodétruire, de se laisser enfermer dans un cadre trop contraignant ou trop strict.
Protecteur de la vie physique, les signes de Terre savent instinctivement reconnaître le naturel de l’artificiel, le durable du périssable. Ils sont donc naturellement doués pour protéger ce qui est fragile, ainsi que pour perfectionner, purifier et établir les fondations concrètes de l’avenir. Ce qui ne peut manquer d’évoquer l’action de Raphaël et de ses agents, les anges gardiens.
Liens entre le passé et le futur, les signes de Terre sont aussi les protecteurs du chemin à parcourir prudemment mais sûrement en faisant un pas après l’autre.