Le Descendant est l’un des quatre points cruciaux du Zodiaque, ceux qui constituent la croix d’incarnation (Ascendant, Descendant, Fond du Ciel, Milieu du Ciel). Au niveau saisonnier, il s’apparente au début de l’Automne, une saison de récoltes, une saison où se remplissent les greniers. Avec des couleurs éclatantes, les arbres se dépouillent, la nature se prépare au grand sommeil. Bientôt, il ne restera à la vue que fantômes, la vie s’étant réfugiée en dessous. Cet aspect-là ne peut être effacé. Eh oui, le Descendant nous incite à nous explorer et, pour ce faire, point de feuilles à perdre, mais un miroir à trouver. Le face-à-face de l’union ou de l’association nous oblige à dénicher nos ressources, celles qui dorment au plus profond de notre être. C’est qu’il s’agit de charmer l’autre par sa beauté intérieure, ses valeurs, ses capacités… Toutes ces aptitudes, telles des récoltes accumulées depuis plusieurs années, vont nourrir cette idylle afin qu’elle fleurisse au printemps.
Au moment des grands froids, lorsque la tempête glacera jusqu’au sang, nouvelle plongée en soi parfois même en apnée afin de retrouver la lumière, celle qui explique, celle qui rassure. L’autre par son accueil, ses rires, mais aussi sa confrontation, ses refus et ses colères, permet de toucher du doigt les limites du « je suis ». Les réactions de l’un montrent à l’autre les facettes de son comportement ce qui lui permettra d’apprendre sur lui bien plus qu’espéré. « La liberté des uns s’arrête là où commence celle des autres » cet adage s’applique dans tous types de relations ; savoir les définir et les exprimer c’est se respecter soi et, par conséquent, les autres.
Autre point à parcourir : l’adversité puisque le Descendant l’incarne également. Certaines unions sont malheureuses, difficiles, agressives. Outre les émotions que cela éveille en soi, comme décrit plus haut, cela va heurter les limites imposées. La maison VII est celle des adversaires déclarés. Qui sont-ils ? Contrairement à la maison XII qui cache des ennemis (donc des personnes agissant dans l’ombre et le secret), le Descendant, lui, permet d’identifier son ou ses adversaires autrement dit des personnes qui mentionnent clairement leurs griefs. Cela peut entrainer une action en justice (exemple : divorce…) ou pas (exemple : rupture conventionnelle d’un contrat, démission d’une association…). L’adversaire est respectable puisqu’il fait front à visage découvert. En exprimant son grief, il entrouvre une porte, parfois des solutions peuvent être apportées. L’adversité a son utilité, elle défie par le biais d’un obstacle conscient. Le désir de le dépasser motive à faire preuve de bonne volonté, d’utiliser sa part de diplomatie voire des trucs et astuces pour adoucir, pour résoudre. Parfois, l’adversaire n’intervient que « pour appuyer là où ça fait mal ». L’intensité de la douleur convainc de s’occuper de soi, de se reprendre en mains et de guérir définitivement de vieilles blessures souvent négligées. Nombre de personnes, embourbées dans les mêmes problématiques, doivent faire face à un adversaire semblable en tous points au précédent. Sans doute ont-elles oublié que l’univers, basé sur des cycles planétaires, représente immanquablement, avec quelques variantes toutefois, la leçon qui n’a pas été entendue, comprise ou retenue.
Pour conclure ce chapitre qui mériterait encore bien des feuillets, le Descendant s’inscrit dans le mouvement, celui de l’involution. Quelque chose descend, pénètre un corps pour lui donner vie. Certains parleront de génétique, d’autres d’âmes, d’autres de karma, peu importe, l’essentiel est de comprendre que cette union arbore une force sacrée, puisque porteuse de vie, votre vie ! Il est fondamental de maintenir ce mouvement, ce courant tel que le suggère le zodiaque : ce qui descend doit remonter, involution/évolution, Descendant/Ascendant. Logique : l’astrologie est, ne l’oublions surtout pas, une part du Cosmos…