Qui n’a jamais ouvert un livre au hasard pour y pointer du doigt un mot, une phrase, un paragraphe afin d’y lire un message ? Et bien sans le savoir vous pratiquiez un art divinatoire, appelé Bibliomancie.
Cette pratique, qui vient du grec « biblion », qui signifie livre, était pratiquée il y a plus de 3.000 ans, dans les sociétés mésopotamiennes, de l’Antiquité grecque, puis sous l’Empire romain.
Appelée également stichomancie, c’est l’une des plus anciennes formes de divination, qui peut s’effectuer via à peu près n’importe quel livre : recueil de poèmes, oeuvre littéraire, dictionnaire, roman, etc. Mais c’est vrai que le best-seller pour ce type de pratique fut sans aucun doute la Bible, qui fut pendant très longtemps le livre de référence, notamment durant l’époque Carolingienne.
Cette forme de divination servait de « détecteur de sorcier ». Je m’explique. Pour reconnaître un sorcier, on plaçait la personne sur un des plateaux d’une balance et une Bible sur l’autre. Si la personne pesait moins que la Bible elle était innocentée, sinon elle était reconnue coupable. Un jugement simple et très sommaire, je vous l’accorde.
Aujourd’hui, on utilise la bibliomancie à titre plus personnel et pour des questions beaucoup plus légères. Il suffit de tenir le livre choisi fermé, dos vers le bas et de penser à la question posée.
Dans l’autre main, il faut tenir un objet pointu, mais sachez que vous pouvez également utiliser votre index. Pour une plus grande efficacité, les Anciens se munissaient d’aiguilles d’or. Vous n’avez plus qu’à choisir votre mode opératoire.
Pointez l’objet ou le doigt dans le livre fermé, ouvrez le livre à la page ainsi désignée, et lisez la ligne à hauteur de la pointe de l’objet.
Il ne vous reste plus qu’à interpréter le message. Bien entendu, cette méthode divinatoire est très subjective et dépend beaucoup de la personne qui l’interprète.
Laissez-vous convaincre. Tentez l’expérience et tenez-nous au courant. On vous attend…